La Turquie côté villes



En quittant la mer pour Ankara, le 26 octobre, nous quittons aussi l’été pour l’automne. A Ankara, que nous atteignons après 5 heures d’une route sans histoire, le temps est déjà plus frais. Ankara est une assez jolie ville très moderne, encaissée et entourée de collines. La circulation est dense mais vivable. Le visiteur qui y arrive après avoir visité l’Iran a la sensation d’être de retour en Europe !

Notre visite de la ville est rapide : nous arrivons en milieu d’après midi et repartons dès le lendemain après le déjeuner. Nous passons néanmoins une très bonne soirée à déambuler dans la ville, à y admirer les multiples bâtiments administratifs et politiques (Ankara est la capitale politique de la Turquie) et à redécouvrir avec bonheur le concept des rues piétonnes avec terrasses animées (concept que nous n’avions pas croisé depuis la Géorgie). Le lendemain, nous visitons le mausolée d’Atatürk, immense et grandiloquent. Atatürk a relevé l’honneur de la Turquie, affaiblie par la chute de l’empire ottoman et la guerre contre les Grecs et a bâti les bases de l’Etat turc moderne. Nous constatons qu’il est vénéré par les Turcs. Le jour de notre visite, trois jours avant la fête nationale, des ribambelles d’écoliers, portant tous un t-shirt orné du drapeau turcs sont en sortie scolaire au mausolée : le patriotisme s’apprend dès le plus jeune âge.


Nous mettons ensuite le cap vers Istanbul. L’autoroute vers Istanbul traverse une région assez montagneuse et au climat très tempéré. Il y a partout des sapins, on se croirait en Auvergne.

Notre hôtel à Istanbul est situé sur la partie Asie, alors que toutes les attractions touristiques sont en Europe, la faute à notre réservation de dernière minute. Cette localisation a un gros avantage : pour se rendre dans la vieille ville, on prend un ferry avec vue sur Sultan Ahmet en buvant une tasse de thé matin et soir et c’est un moment magique. Elle a aussi un gros inconvénient : on perd au moins 3 heures par jour dans les transports.

Un trajet autrement plus charmant que le métro

Départ de Kadiköy

Petit phare du Bosphore

Toujours le Bosphore!

Métro stambouliote

Sainte Sophie

C'est beau !

On ne s'en lasse pas ....


Nous passons 4 jours à Istanbul et arrivons à la conclusion que cette ville est capable du meilleur et du pire. Le palais de Topkapi est magnifique, ainsi que les mosquées bleue et de Soleiman. Sainte Sophie se révèle une grosse déception : l’église/moquée est mal éclairée, à moitié en travaux et dépourvue d’explications. Nous voulons aller voir un match de foot : nous perdons une demi-journée en complications administratives censées assurer la protection des spectateurs avant de renoncer. Nous passons la journée du lendemain à faire de la voile dans le Bosphore sous un beau soleil et cette promenade exceptionnelle nous réconcilie avec Istanbul !

Captain Cousteau !

Seule face à l'immensité ... et Istanbul

Plafond de mosaïque dorée

Le gardien de Sainte Sophie

Vue sur la mosquée bleue depuis une fenêtre de Sainte Sophie

Fresque byzantine dans Sainte Sophie


Intérieur de Sainte Sophie, qui nous a déçu

Mosquée bleue

Rue pittoresque

Topkapi

Faïence

La vie de Pacha


Vue depuis Topkapi

Harem de Topkapi

Encore de la faïence !

Cheminée à Topkapi

Un drôle de rassemblement politique ; on n'a pas tout compris...

Drôle d'ambiance ! 


Une journée mémorable!


Ca penche !

Au fond : Sultanahmet

Bateau de pêche

Bosphore encore et toujours

Istiklal, artère commerçante de la ville

Eglise Saint Antoine, sur Istiklal

Tour de Galata

Attatürk zieute un kebab!

Mosquée d'Ortakoy, tout au bord de l'eau !


La mosquée bleue

En résumé, la ville est magnifique avec ses mosquées imposantes, ses beaux bâtiments européens et la mer, partout. Mais parfois, le touriste a le sentiment que cette beauté est gâchée par le trafic, les rabatteurs, les incessantes petites arnaques et la difficulté pour se déplacer.

Le 4 novembre, nous quittons Istanbul et nous arrêtons pour la nuit à Edirne, ancienne Adrianople. Cette chouette petite ville (ancienne capitale ottomane, tout de même) est toute proche de la frontière bulgare et non loin de la frontière grecque, dans une région qui fut autrefois la Thrace. On y admire une mosquée absolument sublime (et d’autant plus magnifique qu’il n’y a aucun touriste, la découverte est donc d’autant plus savoureuse) et on y déguste des foies de bœuf frits, nettement moins savoureux.

Sublime mosquée d'Edirne

La coupole 

                                                                 
Intérieur de la mosquée 


Toujours la même !

La spécialité locale : le foie frit !



Le lendemain, nous franchissons la frontière bulgare sans encombre, mais après une désinfection au chlore pour notre voiture. Adieu l’Orient, retour chez les Slaves !

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