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Affichage des articles du octobre, 2017

Iran central sur la route du désert : Qôm et Kashan

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Voilà une semaine que nous sommes en Iran. Il est largement temps de nous atteler au circuit qu’emprunte tout bon touriste en Iran : direction l’Iran central, s’arrêter à Kashan, Yazd, pousser jusqu’à Chiraz et Persépolis, remonter en passant par Ispahan. Nous voilà donc partis plein sud. En chemin, nous nous arrêtons d’abord à la mosquée/mausolée de Khomeiny, le père de la révolution iranienne et guide suprême, remplacé à sa mort par Khamenei. En Iran, les portrait de Khomeiny (qui ressemble vaguement à Sean Connnery, l’air fâché) et de Khamenei (et ses lunettes de myope) sont partout : dans les administrations, les cafés, les boutiques… Ce mausolée vient confirmer, si besoin était, l’admiration, voire le culte,   dont Khomeiny fait l’objet. Mausolée de Khomeini Nous nous arrêtons ensuite à Qôm, une ville sacrée puisqu’elle abrite l’un des plus grands lieux de pèlerinage chiite : le tombeau de Fatima, la fille du septième Imam du chiisme et ...

Téhéran : l’Iran moderne, très moderne

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On nous avait prévenu que Téhéran était immense et encombrée. C’est peu dire. A mesure que nous entrons dans la ville, nous pénétrons un marasme de voitures, d’autoroutes, de tours en construction et d’air pollué. Tbilissi et Erevan peuvent aller se rhabiller ; autant comparer New York et Clermont Ferrand. Les quelques jours que nous passons à Téhéran vont confirmer cette première impression. La ville est gigantesque, nous nous y perdons plusieurs fois. En bons parisiens, nous cherchons d’abord le métro (avec des wagons non mixtes), mais il est loin de chez nous et plusieurs autoroutes intraversables nous barrent le chemin. Nous nous replions sur le bus (lui aussi non mixte) dont les stations ne sont, bien évidemment, écrites qu’en farsi… Le taxi ? Nous faisons quelques tentatives mais les chauffeurs de taxi sont très… parisiens ! En un mot, c’est l’arnaque. Heureusement, nous découvrons Snap, le Uber local (en farsi uniquement bien sûr !). Ca y est, nous s...

De Tabriz à Téhéran : lac Ourmia, Qazvin et vallée des Assassins

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Le lendemain, inutile de visiter Tabriz : la fête religieuse se poursuit (Tashura devient Ashura, mais en gros, c’est pareil) et du coup tout est fermé. Nous décidons donc de reprendre la voiture pour visiter la région. Direction : le lac Ourmia. Un ancien lac salé gigantesque qui a perdu 90 % de sa surface ses trente dernières années (pourquoi ? les besoins en eau des nombreux nouveaux habitants de Tabriz). L’endroit est surprenant. Un pont gigantesque traverse une étendue au ¾ asséchée. Des bateaux sont à sec. Nous nous approchons de ce qu’il reste de lac : l’eau est gluante en raison de sa saturation en sel, elle sèche presqu’immédiatement, laissant sur la peau du sel cristallisé. Pas grand chose à par nous Très sec  Quelqu'un a oublié sa pelle, en phase avancée de cristallisation Polaire En voilà un qui ne va pas aller bien loin Antoine s'amuse comme un petit fou Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons à Kandovan,...