Iran : le bilan

 Comme pour la Géorgie, voici une petite liste de nos impressions iraniennes. Nous avons finalement passé 20 jours en Iran, du 30 septembre au 20 octobre.

Les avantages :

• le dépaysement : nouvel alphabet, ambiance religieuse, absence des grandes marques occidentales, nouveau calendrier, dresscode. Bref, aller en Iran est comme visiter une planète inconnue 
• la gentillesse des Iraniens : c’est un lieu commun mais c’est vrai. Les Iraniens sont d’une grande bienveillance envers les étrangers. Dans la rue, les gens nous sourient, nous aident, nous accueillent. Discuter avec les Iraniens se révèle souvent passionnant. Ceci est beaucoup moins vrai dans les endroits les plus touristiques, les Iraniens savent leur réputation d’hospitalité et en jouent pour appâter les touristes. Pour autant, ils sont toujours très respectueux et rarement poussifs
• le patrimoine culturel : extraordinaire, on en prend plein les yeux.
• la nourriture : on ne s’y attendait pas trop, mais on s’est régalé.
• le plein à 8 euros, même si c’est du sans plomb 72... J

Les inconvénients :

• la mauvaise qualités des hôtels : trop cher et pas au niveau… Le mieux est finalement la chambre chez l’habitant (via Homestay notamment) car, même si le confort laisse à désirer, l’expérience est intéressante et économique ;
• la difficulté de faire autre chose que du tourisme culturel à cause du manque d’infrastructure (pour faire des treks ou du sport…), mais aussi les interdits du régime (cinéma censuré, concert et danse interdits, stade réservé aux hommes…)
• les grandes distances : les routes sont plutôt de bonne qualité mais, mon Dieu, que ce pays est grand ! On aurait voulu en voir plus (le golfe persique, la mer Caspienne...) mais nous avons renoncé face à l’immensité iranienne.
• en lien avec les deux points précédents, la concentration des touristes dans certains endroits d’Iran. Tous les touristes font le même circuit, partent de Shiraz pour remonter vers Téhéran en passant par Persepolis, Ispahan, Yazd, le désert, Kashan. Visiter « l’autre Iran » (de Tabriz ou des montagnes) est une expérience qui nous a semblé bien plus enrichissante.
• les multiples règles islamiques : le voile bien sûr, mais aussi l’absence d’alcool, de danse, de musique. On s’accommode bien de ces règles pendant un court voyage mais il faut reconnaître qu’après avoir quitté l’Iran, nous avons eu la sensation de respirer plus librement !

Itinéraire approximatif ; il nous reste tant à découvrir!